Le PNUD s’imprègne de l’avancement du processus de réconciliation nationale

7 septembre 2018

Le Président du HCRUN et la Représentante Résidente du PNUD en entretien. Crédit photo : PNUD/HCRUN Burkina Faso

Ouagadougou le 18 juillet 2018. La Représentante résidente du PNUD au Burkina Faso, Mme Metsi Makhetha a rendu visite au Président du Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN). Mme Metsi Makhetha est allée s’enquérir de l’état d’avancement de la mise en œuvre des missions dévolues au HCRUN. En rappel, le PNUD appuie fortement le HCRUN depuis 2016 notamment à travers le projet « Appui au processus de Vérité, Justice et Réconciliation Nationale au Burkina Faso » dont le Plan de Travail annuel (PTA) 2018 signé le 13 mars par les deux parties.
Le président du HCRUN, M. Léandre Bassolé a effectivement fait le point de la mise en œuvre du processus de réconciliation nationale. Il a indiqué que grâce à l’appui du PNUD, la campagne de sensibilisation des forces vives des régions a bien débuté avec une première sortie dans cinq (5) régions du Burkina Faso. Ces sorties, qui ont connu la participation d’acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, d’OSC et de représentantes d’associations de femmes, ont permis de faire partager la vision du HCRUN, enregistrer leurs craintes et recueillir leurs suggestions. Au terme de cette campagne, l’ensemble des treize (13) régions devront être couvertes. Ces missions ont davantage permis de percevoir la nécessité de prendre en compte les valeurs et références traditionnelles dans ce processus de réconciliation.
Il a également fait le point des sorties de benmarcking que l’appui du PNUD a permis d’effectuer en Tunisie et au Rwanda. Le HCRUN s’est enrichi des expériences de ces deux pays qui ont, eux aussi, connu des difficultés sociopolitiques qui les ont amenés à imaginer et mettre en œuvre des processus de réconciliation propres à eux.
Mme Metsi Makhetha a encouragé le président et son équipe à continuer de s’investir pour faire partager le plus largement possible leur vision de la réconciliation qui doit être nationale, globale, inclusif et exempte de toute considération politique. Ce d’autant plus que cette réconciliation a pour finalité l’unité nationale qui est indispensable au développement du Burkina Faso. Elle a indiqué suivre avec la plus grande attention le déroulement du processus et fonde l’espoir qu’il permettra aux fils et filles de ce pays de vivre dans un Burkina de paix et de stabilité. « Je crois fortement que le Burkina Faso peut atteindre cette réconciliation nationale à travers le HCRUN », a-t-elle affirmé.
Les deux parties ont abordé les perspectives notamment la question du séminaire gouvernemental inscrit dans le PTA qui devra voir la participation d’invités du Rwanda, du Togo et de la Côte d’Ivoire.